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Le nom sur le mur

  • Photo du rédacteur: Le cercle D.E.litt
    Le cercle D.E.litt
  • 19 mars
  • 2 min de lecture

Auteur/Hervé Le Tellier/Lu pour vous par O'no


Sur la façade de « la maison natale », qu’il a enfin trouvée, il découvre sur le crépi défraîchi un nom gravé à la pointe : ANDRÉ CHAIX. Par maison natale n’entendez pas maison dans laquelle il est né mais maison qui lui servirait à s’inventer des racines.

Il va se démener pour découvrir qui est André CHAIX . Ce nom de famille est très courant dans la Drôme.


Dans une petite boîte à souvenirs, sur une photo jaunie  aux bords crènelés, un couple est tendrement enlacé. L’annotation  qui se trouve au dos accrédite ce que l’on suppose. Il s’agit d’André et de Simone sa fiancée. L’auteur explore alors  les sentiments des deux amoureux avec en miroir et par petites touches  son propre vécu. Cliché d’un bonheur qui défie l’éternité !


La France est entrée en résistance et l’impossible côtoie l’horreur. André engagé dans les forces  françaises libres est tué le 23 août 1944. Il a 20 ans.

Le nazisme  est dans un tel degré d’ignominie qu’il ne se raconte pas. Il se combat sans relâche parce que, insidieusement, il cherche  à gangrener nos sociétés. L’auteur décortique faits et agissements de personnes célèbres ou anonymes pendant l’occupation . Analyse et argumentation sont sans conteste.

Il a  gardé de son enfance cette révolte  qu’il continue de porter pour que la mort d’André et de tant d’autres ne soit pas inutile.


Ce livre est d’une grande intensité, un phare qui doit rester allumé pour que l’horreur ne se reproduise plus jamais.J’ai retrouvé dans cet ouvrage l’écriture bien particulière de l’auteur de l’Anomalie, lauréat du prix Goncourt 2020.


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