Auteur/Bret Easton Ellis/Lu pour vous par Clothilde
Qui a déjà lu du BEE, reconnaîtra la patte de cet écrivain assez unique en son genre. Du sexe, de la violence, de l’argent, un milieu clos et de grandes et parfois (trop) longues descriptions de ce qui fait leur univers : fringues, marques de voiture, détails architecturaux des villas de luxe de Los Angeles.
Nous voilà bien ancrés dans l’univers de Ellis.
Il raconte un épisode de sa jeunesse, un tueur en série sévit dans son immédiate proximité, au point que son meilleur ami devenu son amant est assassiné à son tour, après des jeunes personnes.
Le mode opératoire est toujours le même, recevoir un poster puis des appels anonymes, voir son animal domestique disparaître, des meubles bouger, le tueur fait monter la pression autour de sa proie et celle du lecteur en même temps.
Le jeune Bret, alors élève en dernière année de lycée se sent seul d’abord à s’intéresser à cette affaire et bientôt à soupçonner un camarade.
Dans les 200 dernières pages (le format poche en compte 910 !), on ne sait plus qui est coupable, de Bret, du camarade, ni l’un ni l’autre.
La fin vous laissera peut-être comme moi sur votre faim. N’hésitez pas à revenir me dire qui selon vous est le Trawler.
Une plongée vertigineuse dans un univers fait d’argent, de vide, d’addictions et au final, d’ombres qui se frôlent sans jamais vraiment se toucher, il s’agit juste pour les objets comme pour les êtres, de posséder.
Brrr! Ça fait froid dans le dos!