auteur / Robert Pobi
Lu pour vous par Leserin
Futurs lecteurs, prenez un fauteuil confortable, éteignez vos téléphones, vous n’allez pas bouger pendant quelques heures ! Robert Pobi est un auteur qui écrit pour ses lecteurs. Vous n’allez pas croire tout ce qu’il va vous raconter, et cela va vous rappeler votre enfance où l’on vous lisait des histoires, souvent les mêmes, parce que vous les aimiez !
Nous sommes à New York au musée Guggenheim, fermé ce soir-là pour la soirée privée d’une entreprise technologique. Une explosion secoue la nuit, tuant instantanément 702 personnes, toutes les personnes présentes. Le bâtiment quant à lui, subit peu de dégâts. Premières constatations : il s’agit d’une explosion thermobarique, une bombe aérosol ! Une telle précision n’est pas un hasard, le FBI mobilise toute son équipe. Brett Kehoe, l’agent spécial en charge de Manhattan, comprend qu’il ne pourra pas résoudre seul cette enquête, qu’il a besoin de quelqu’un pouvant absorber un million de faits. Il a besoin d’un ordinateur humain. Heureusement, il en connaît un.
Pendant ce temps, le Dr Lucas Page vient d’expérimenter les talents d’une de ses filles à laquelle il a confié la teinture de ses cheveux. Lucas est un original compliqué. Son cerveau unique l’a fait passer d’enfant placé en famille d’accueil à astrophysicien. Il est un ancien du FBI, mais un horrible accident l’a laissé avec trois prothèses : œil, bras, jambe. Il déteste à peu près tout le monde. Le sarcasme brutal est son style de communication préféré. Donc, Lucas passe quelques jours de vacances avec Erin, son épouse, et leurs cinq enfants. Ou plutôt, passaient, jusqu’à ce que Kerhoe fasse atterrir un hélicoptère sur la pelouse du chalet familial.
Kerhoe a deux armes secrètes: un puzzle irrésistiblement complexe à résoudre et l’agent spécial Angela Whitaker. C’est la seule collègue que Lucas peut tolérer et la seule qui trouve son comportement antisocial amusant. C’est sensé être une mission rapide de deux jours. Mais une autre bombe explose. Et une autre encore….
La relation Whitaker/Page, leurs discussions, permettent d’apporter un peu de légèreté dans cette enquête éprouvante. L’auteur s’en prend également à notre dépendance croissante à l’égard des smartphones et des réseaux sociaux. Je ne peux pas vous en dire trop, car cela fait partie intégrante de l’intrigue. Et il y a aussi plusieurs scènes malheureusement tout à fait crédibles, de manifestations publiques, d’une ironie grinçante.
Ce Serial Bomber reprend les personnages principaux du précédent roman de Robert Pobi The City of Windows, et peut être lu tout à fait séparément. Mais quand vous aurez lu Serial Bomber, je parie que vous vous précipiterez sur le premier. Bonne nouvelle… il y aura un troisième tome !
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